POLOGNE

[TOUT SUR LA POLOGNE]





La Pologne (Rzeczpospolita Polska en polonais) est un pays d'Europe centrale peuplé par plus de 38 000 000 d'habitants. Il est frontalier de l'Allemagne, de la Biélorussie, de la République Tchèque, de la Slovaquie, de l'Ukraine et de la Lituanie, ainsi que de l'enclave russe de Kaliningrad. Depuis le 1er mai 2004, elle fait partie de l'Union européenne.




Géographie

Le paysage polonais consiste presque entièrement en terres constituant la Plaine Européenne du Nord. Le sud est cependant marqué par le massif des Carpathes qui forme une frontière naturelle avec la République tchèque et la Slovaquie. Le pays dispose d'une large ouverture sur la Baltique facilitant les exportations de produits agricoles ou manufacturés et de matières premières (charbon), et permettant la création de chantiers navals. La frontière avec l'Allemagne a été fixée sur la ligne Oder-Neisse du nom du fleuve et de son affluent situés à l'ouest du pays
Principales villes : Varsovie (1,6 million d'habitants), Łódź (803 000), Cracovie (740 000), Wrocław (633 000), Poznań (578 000), Gdańsk (458 000), Szczecin (417 000), Bydgoszcz (387 000), Lublin (356 000), Katowice (345 000)




Histoire

Fondée au Xe siècle sur le territoire des Polanes, la Pologne devient au Moyen Âge une puissance incontournable en Europe centrale. Son premier souverain est Mieszko Ier, fondateur de la dynastie des Piast, qui règne sur la Pologne de 966 à 1370. La capitale est alors Gniezno, à l'Est de Poznań.
Poste avancé de l'Occident catholique romain face aux mondes orthodoxe (russe, biélorusse, ukrainien), païen (balte), et musulman (turco-mongol), elle est aussi confrontée au Drang nach Osten (poussée germanique vers l'est), qu'il vienne du Saint Empire ou des Chevaliers teutoniques. Située au carrefour de plusieurs mondes, et dépourvue de frontières naturelles, la Pologne est extrêmement exposée aux invasions. Celles-ci, particulièrement au XIIIe siècle, ruineront le pays (invasions de la Horde d'Or mongole de 1248 à 1275).




Casimir III le Grand, dernier roi de la dynastie des Piast unifie la Pologne.
Elle atteint son apogée aux XVe et XVIe siècles, sous la dynastie lituanienne des Jagellon, avec Ladislas II. La Rzeczpospolita Obojga Narodów (res publica de deux nations) résultant de l'union du Royaume de Pologne et du Grand-Duché de Lituanie (l'Union de Lublin - 1569), couvre alors un territoire qui « allait de la Baltique à la mer noire » et jusqu'aux portes de Moscou. La capitale était alors Cracovie, en Petite Pologne. Casimir IV réunit même pour une petite période les couronnes de Bohème (1471) et de Hongrie (1490) à celle de Pologne.
La Rzeczpospolita se dota par ailleurs d'un système politique inédit depuis la Rome Antique, l'Aristocratie. Le Roi y était en effet élu, et non héréditaire. Certes, cette « république » ne donnait le droit de vote qu'aux seuls nobles. Cela représentait toutefois presque 10 % de la population et plus encore autour de Varsovie, devenue capitale au XVIIe siècle. Les nobles obligèrent le roi à céder de ses prérogatives, notamment en ce qui concernait les impôts, l'armée et la justice. Ainsi, le monarque polonais, à l'époque où les monarchies européennes (France, Espagne, Autriche, Prusse) « s'absolutisaient », était au contraire affaibli.
Fondée au Xe siècle sur le territoire des Polanes, la Pologne devient au Moyen Âge une puissance incontournable en Europe centrale. Son premier souverain est Mieszko Ier, fondateur de la dynastie des Piast, qui règne sur la Pologne de 966 à 1370. La capitale est alors Gniezno, à l'Est de Poznań.
Poste avancé de l'Occident catholique romain face aux mondes orthodoxe (russe, biélorusse, ukrainien), païen (balte), et musulman (turco-mongol), elle est aussi confrontée au Drang nach Osten (poussée germanique vers l'est), qu'il vienne du Saint Empire ou des Chevaliers teutoniques. Située au carrefour de plusieurs mondes, et dépourvue de frontières naturelles, la Pologne est extrêmement exposée aux invasions. Celles-ci, particulièrement au XIIIe siècle, ruineront le pays (invasions de la Horde d'Or mongole de 1248 à 1275).
Casimir III le Grand, dernier roi de la dynastie des Piast unifie la Pologne.
Elle atteint son apogée aux XVe et XVIe siècles, sous la dynastie lituanienne des Jagellon, avec Ladislas II. La Rzeczpospolita Obojga Narodów (res publica de deux nations) résultant de l'union du Royaume de Pologne et du Grand-Duché de Lituanie (l'Union de Lublin - 1569), couvre alors un territoire qui « allait de la Baltique à la mer noire » et jusqu'aux portes de Moscou. La capitale était alors Cracovie, en Petite Pologne. Casimir IV réunit même pour une petite période les couronnes de Bohème (1471) et de Hongrie (1490) à celle de Pologne.
La Rzeczpospolita se dota par ailleurs d'un système politique inédit depuis la Rome Antique, l'Aristocratie. Le Roi y était en effet élu, et non héréditaire. Certes, cette « république » ne donnait le droit de vote qu'aux seuls nobles. Cela représentait toutefois presque 10 % de la population et plus encore autour de Varsovie, devenue capitale au XVIIe siècle. Les nobles obligèrent le roi à céder de ses prérogatives, notamment en ce qui concernait les impôts, l'armée et la justice. Ainsi, le monarque polonais, à l'époque où les monarchies européennes (France, Espagne, Autriche, Prusse) « s'absolutisaient », était au contraire affaibli.
La tolérance religieuse était une autre caractéristique majeure de la Rzeczpospolita. Si la majeure partie des paysans était restée catholique, de nombreux nobles s'étaient convertis au protestantisme, luthérien mais surtout calviniste. Par ailleurs, la Pologne avait donné abri (en particulier dans la ville de Leszno) aux « Frères tchèques » (Hussites) qui voulaient échapper à la re-catholicisation de la Bohême entreprise par les Habsbourg. Enfin, la Rzeczpospolita comptait une très importante population juive (5 à 10 % de la population totale), en particulier dans les villes et surtout dans la partie orientale du pays.
En 1570, l'Accord de Sandomierz prônait la coexistence pacifique des religions. Il fut renforcé en 1572 par la Confédération de Varsovie. La tolérance était si grande que la noblesse polonaise contraignit Henri de Valois (1572-1574, futur Henri III en France), pour être élu roi de Pologne, à accorder plus de libertés aux protestants français.
Mais cette tolérance se réduisit progressivement au XVIIe siècle, en particulier après 1655, quand la Suède protestante envahit la Pologne et fut arrêtée à Częstochowa, devant le sanctuaire marial de Jasna Góra.
En 1683, Jean III Sobieski, arrête une offensive turque de grande ampleur sous les murs de Vienne. Malgré cet exploit, la Rzeczpospolita est peu à peu victime d'un long déclin, du fait de son système politique anarchique, et des nombreuses invasions (suédoises, russes, turques, prussiennes). À la fin du XVIIIe siècle, la Pologne perd son indépendance, partagée trois fois successivement entre ses voisins (1772, 1793 et 1795). La première division de la Pologne, en 1772, conduisit à un sursaut civique. Ce sursaut amena en 1791 à la proclamation d'une Constitution, nettement moins « révolutionnaire » que celle de la France, mais néanmoins perçue comme trop dangereuse pour ses voisins.

Tout au long du XIXe siècle, la Pologne se vit écartelée, partagée entre la Russie, la Prusse (puis l'Allemagne), et l'Autriche (puis l'Autriche-Hongrie). Elle ne recouvre son indépendance qu'en novembre 1918.
Comme la plupart des pays d'Europe du Centre-Est, à l'exception de la Tchécoslovaquie, les idéaux démocratiques des premiers temps ne durèrent pas. Le régime devint rapidement autoritaire, notamment sous l'influence de Józef Piłsudski.
L'invasion allemande du 1er septembre 1939 déclenche la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht atteint Varsovie en 7 jours grâce à sa stratégie du « blitzkrieg » et à sa supériorité technologique (la capitulation de Varsovie : le 28 septembre 1939). À l'est, l'invasion soviétique du 17 septembre anéantit tout espoir de résistance. Le pays est à nouveau partagé, cette fois-ci entre l'Allemagne nazie et l'Union Soviétique.
Le gouvernement polonais quitte la Pologne et vient se réfugier en France. Les divers ministères polonais s'installent au château de Pignerolles (Sud-Est d'Angers) ainsi qu'à Angers qui devient de fait la capitale politique temporaire de la Pologne. Le gouvernement officiel polonais en exil officiera jusqu'à l'invasion de la France par les troupes allemandes en juin 1940. Les armées polonaises luttent sur de nombreux fronts et constituent par ses effectifs la 4ème armée alliée lors du conflit aux cotés des soldats soviétiques, américains et britanniques.
À la fin du 2e conflit mondial, les Soviétiques conservent la partie orientale du pays, annexée en 1939, et la Pologne « glisse » vers l'ouest, en absorbant le sud de la Prusse Orientale, la Poméranie et la Silésie. Une partie du prétexte utilisée par Moscou pour chasser les Allemands de ces territoires, qu'ils peuplaient depuis déjà plusieurs siècles, est que ces territoires étaient historiquement polonais. Elle devient une république populaire inféodée à Moscou, et membre du Pacte de Varsovie.
Dans les années 70 et 80, de violentes révoltes éclatent dans le pays.En 1980, naît un syndicat libre (Solidarność: solidarité), fort de 10 millions de membres porté par un chef emblématique: Lech Walesa. Le Général Jaruzelski tente de brise le syndicat en déclarant l' "état de guerre" le 13 décembre 1981 mais c'était sans compter de l'impact des trois voyages successifs de Karol Wojtyla, devenu le Jean-Paul II, et de la profonde transformation de l'URSS par Gorbatchev. En 1989, ont lieu "les Tables Rondes" , réunion entre le gouvernement et Solidarité, qui permettra la naissance en douceur d'une nouvelle Pologne démocratique , dirigé par T. Mazowiecki. A cette période, la Pologne est le premier pays du Pacte à se libérer de l'emprise soviétique, et à former un gouvernement non lié au bloc soviétique. En 1990 Lech Walesa est élu Président de la République.Mais il est évincé trois ans plus tard par Alexandre Kwasniewski,ex-communiste(1993-2005). Cette période permit à la Pologne d'intégrer, et ce depuis 1999, l'OTAN. En 2003, les USA lui attribuent le commandement d'une zone d'occupation en Irak. Le 1er mai 2004, elle intègre l'Union européenne. Le 23 octobre 2005, est élu le nouveau président: Lech Kaczynski.



Politique

La Pologne est une république. Le Premier ministre est le président du Conseil des ministres. Son gouvernement est responsable devant la chambre basse. Le Président, élu au suffrage universel direct pour 5 ans, est le chef de l'État. Il nomme le chef du gouvernement et dispose d'un droit de veto qui ne peut être levé par la chambre basse qu'à la majorité qualifiée des trois cinquièmes. Le parlement est composé de deux chambres : la Diète - en polonais Sejm composée de 460 sièges et le Sénat composé de 100 sièges.
Le 5 mai 2006, le gouvernement polonais voit l'entrée en charge de plusieurs ministres proches de l'extrême-droite ou de l'extrème gauche Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR - Liga Polskich Rodzin), est à la tête de l'éducation nationale. Ce dernier à l'intention d'insister dans les programmes scolaires sur « les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle »[1]. Quant à Andrzej Lepper, ancien communiste, altermondialiste et leader du Samoobrona (« Autodéfense »), il reçoit le poste de vice-Premier ministre chargé de l'Agriculture. Les ministères du travail et du bâtiment tombent également aux mains de Samoobrona. Ce cabinet de coalition, négocié par Jaroslaw Kaczynski, soulève l'inquiétude d'une partie des Polonais, notamment des étudiants.


Economie

Le 12 septembre 1989, l'ancien dirigeant de Solidarność Tadeusz Mazowiecki forme le premier gouvernement polonais non communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe Orientale.
Vice-Premier ministre et ministre des Finances au sein de ce gouvernement, Leszek Balcerowicz va mettre en œuvre une politique rigoureuse visant à assurer la transition de l'économie planifiée vers l'économie de marché. Ce plan - connu sous le nom de « thérapie de choc » - a permis la maîtrise de l'hyperinflation qui ruinait l'économie polonaise et une rapide transition vers une économie de marché.
Après une première phase difficile se caractérisant par une forte inflation, la dévaluation de la monnaie, des fermetures d'entreprises et une forte hausse du chômage, cette politique a permis le développement et la modernisation de l'économie polonaise. Elle a abouti au retour de la croissance dès 1993, à une amélioration sensible du niveau de vie de la population, permettant une augmentation de la consommation, une baisse de l'inflation, une stabilisation du zloty, une augmentation des échanges commerciaux et d'importants flux d'investissements directs étrangers.
Le 23 décembre 1991, après avoir initié cette politique, Leszek Balcerowicz, considéré comme le père des réformes économiques et le principal architecte de la profonde mutation de la Pologne au cours des années 90, au sortir de quarante années de communisme, quitte son poste au ministère des Finances et est remplacé par Karol Lutkowski.
L'embellie de l'économie polonaise dûe à la « thérapie de choc » s'est poursuivie jusqu'en 1997, avec cette année-là un taux de chômage passant sous la barre des 10 %. Depuis, la Pologne connaît de nouveaux problèmes : après avoir dépassé le seuil des 20 % en 2004, le taux de chômage reste supérieur à 19 % au début de l'année 2005.



Quelques chiffres

PIB : 512 900 000 PLN(2005)
croissance 2004 : 5,7 %
croissance annuelle moyenne 1990-2003 : 4,7 %
répartition par secteurs en 2003 :
agriculture-forêt : 3 %
construction : 7 %
transport : 7 %
industrie : 22 %
commerce et services : 56 %
autres : 5 %
Taux d'inflation : 0,4 % (03.2006)
Revenu par habitant : 15 200$ (2006), Varsovie - 37 000$ (2005)
Taux de chômage : 14,9 % (novembre 2006), Varsovie - 5,7% (novembre 2005),
Commerce extérieur (2004) : 92 720 000 000 $ d'exportations et 95 670 000 000 $ d'importations.
Le premier partenaire commercial de la Pologne est l'Allemagne. La France est le deuxième client et le quatrième fournisseur du pays. Les autres principaux partenaires sont l'Italie, la Russie, la Grande-Bretagne, la République tchèque, la Chine, les Pays-Bas.
Dette publique/PIB : 51,6 % (2003)
Taux d'intérêt au : 6,5 % (16 février 2005)
Taux de change du złoty : 1 € = 3,9265 PLN ; 1 $ = 3,2071 PLN (18 avril 2006)

 

 

 

Merci pour la société POLCOM (http://www.polcom.fr) pour la rubrique «Quelques chiffres»

Société POLCOM : import-export entre la France et la Pologne

Les offres des producteurs polonais : http://www.polcom.fr/offers.php?kind=1

Actualités polonaises en francais : http://www.polcom.fr/news.php

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